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Les sortilèges de la science

 

Auteur: Alexandre Legran (1898)

Le livre PDF: Les sortilèges de la science

 

Voici un extrait de l'ouvrage:

 

AVANT-PROPOS

Des siècles ont passé depuis l’époque des prophètes, — les sorciers sont venus après, — les devins, les oracles, les pithonisses, aussi dont le règne de même n’est plus.
Dans un âge de science précise et chaque jour en progrès, la foi se fait illusoire, et la superstition crédule de nos ancêtres a fui bien loin avec les poésies souvent captivantes des rites incancétatoires de l’oracle.
Nous sommes des savants ou du moins le voulons paraître, et de chaque chose trouver la normale et complète explication, dont dispensait jadis la croyance dogmatique en l’être inspiré d’en haut.
Et, — tant est grand pourtant au cœur de l’homme le désir, le besoin même de connaître ce qui ne tombe pas directement sous ses sens, les choses que la nature elle-même semble envelopper d’un impénétrable voile. — aussitôt qu’ont disparu les enchanteurs et les sorciers, dés savants raisonneurs et raisonnables sont venus, passant leur vie à chercher, par déductions, par inductions, à pénétrer les mystères de ce qui nous paraît la chose la plus impénétrable, — à lire comme en un livre dans l’âme même de l’homme.
Ainsi de l’alchimie chercheuse de la mythique pierre philosophale. — est venue la chimie moderne dont les phénomènes les plus ordinaires et les plus simples semblaient autrefois miracles
Ainsi l’astrologie, uniquement jadis divinatoire. a fait place à l’astronomie, science d’observation précise et qui nous a révélé tant de choses plus qu’extraordinaires.
C’est au déclin de ces fausses sciences oubliées. et qui ne pouvaient aboutir à un résultat précis faute d’une base solide et d’une ligne de conduite bien arrêtée, que vécut et travailla, avec méthode cette fois, la pléiade séculaire des grands philosophes. — savants en même temps — qui marqua la fin du Moyen-Age pour ne s’éteindre dans la presque séparation de la philosophie et de la science pure qu’après les encyclopédistes et les grands écrivains du XVIIIe siècle.
Ce fut au début de cette apparente scission, entre deux branches jusqu’alors unies. de la science humaine, que naquirent et se précisèrent deux sciences jusqu’alors embryonnaires : la physiologie et la psychologie qui n’est autre que la physiologie de l’âme.
De l’étude simultanée et comparative de ces deux sciences, nombre d’hommes éminents s’occupèrent et tâchèrent. sans réussir toujours, il est vrai, de conclure de l’une à l’autre ; de, — par l’observation de particularités physiques, d’actes matériels, — avoir connaissance précise de la pensée ou de l’impulsion morale, — de passer par une loi rigoureuse on approchée de la sensation observée au sentiment occulte et caché.
C’est ainsi que nous voyons Albert le Grand, puis Da Porta, faire des études approfondies sur l’état intellectuel de l’homme, d’après le mouvement ou la disposition des muscles de son visage et l’allure générale de son corps et de sa démarche.